Red Johnson Chronicles : One Against All - PS3

18 Septembre 2012 , Rédigé par Myster Hyde Publié dans #PS3

Suite directe du précédent volet, Red Johnson Chronicles : One Against All nous arrive cette fois-ci sur Xbox 360 et PC en plus de la PS3. Une nouvelle enquête nous attend, mais est-ce pour notre plus grand plaisir ?

Quand on parle d’une suite directe, nombreux sont les joueurs à être effrayé. En effet, il faut, dans 99 % des cas, jouer au premier épisode pour comprendre les subtilités scénaristiques du second. La première bonne idée est donc d’inclure un « Previously on Red Johnson Chronicles » pour tout de suite mettre dans un excellent confort les nouveaux joueurs. En gros, Red est un excellent détective qui a fait tomber quelques pointures de la mafia locale et cela ne plait pas de tout au boss des boss, Oncle Tony, qui a mis sa tête à prix à hauteur de 150 000 dollars. Ajoutez à cela l’enlèvement de son frère, on ne peut pas dire que Red à chômer pendant cette année et demie de développement. Notre détective est donc obligé de se cacher, tout en stoppant tous les tueurs à gages envoyés pour lui faire sa fête. On le retrouve d’ailleurs dans un bar miteux, draguant approximativement une serveuse un brin nympho et française ( !!!). C’est alors qu’il retrouve un doigt dans sa bière…

C’est une histoire qui touche au personnel et qui nous permet d’en apprendre plus sur Red Johnson. Malgré tout ce côté sentimental, le jeu dégage toujours un humour bien à lui comme, par exemple, un clin d’œil des développeurs en mettant à disposition une borne d’arcade sur laquelle on peut jouer à un jeu de cheval digne des années 80, preuve que Lexis Numérique n’oublie pas ses poules aux œufs d’or… Une volonté des développeurs, outre le fait que ça coûte moins d’argent, était de faire passer un maximum de blagues bien fendart en anglais, mais qui le font beaucoup moins en français. Du coup, nous avons le droit à un très bon doublage en V.O, sous-titré FR.

Côté gameplay, rien n’a changé ou presque. Un système de concordance d’indices à la Phoenix Wright fait son apparition. Le sosie d’Huggy les Bons Tuyaux changent également de formule en proposant des paliers, qui aident vraiment (contrairement au précèdent), pour résoudre les énigmes et pour encourager la recherche sans pour autant décourager les joueurs « casu » qui ont du mal à se prendre la tête plus de cinq minutes. Pour les acquérir, tout se paie, et pour gagner de l’argent il suffit de résoudre les énigmes. Plus vous faites un bon score, allant de A à E, plus vous gagnez d’argent, mais n’ayez crainte, toujours dans un souci de chouchouter les « casu » vous ne serez jamais à court de billets. Autre nouveauté, l’apparition de la lumière noire pour découvrir des indices cachés dans les énigmes (comme des empreintes). En tout cas, les casse-tête, sans être originaux, s’intègrent merveilleusement bien à l’univers et sont tous plaisants et satisfaisants à résoudre.

On conclut en parlant de la présence, comme dans le premier volet, de QTE lors des phases d’actions afin de dynamiter un peu des tableaux fixes et très détaillés. Il y a aussi la présence de dialogue à choix multiple pour savoir si vous comprenez et suivez le scénario. En quelques mots, ce nouveau Red Johnson, d’une durée de vie de six heures minimum, est un très bon jeu.